Jeudi, 1er décembre 2011 à 10 : 14

Plus encore que les jours de fêtes de fin d’année, j’aime la période qui les précède de peu, celle qui indique que l’on y est presque, presque… Mais pas encore.
Le jour s’éteint de plus en plus jeune, et, comme pour compenser l’absence chaque fois plus précoce d’éclairage naturel, la ville s’habille de lumières par-ci, par là.

Il ne fait jamais moins noir que lors de ces soirs-là.

Il y a des astres qui clignotent en haut, en bas, dehors, parfois même à l’intérieur des maisons ; on s’autorise à laisser le tout en veilleuse permanente même lorsque chacun, de son côté, a fermé les paupières. C’est la saison.

Il existe aussi ceux qui se sentent forcés, ceux qui maugréent contre les étalages de Noël dans les supermarchés. Ceux là, sans doute, ne s’impatientent pas. Mais il reste le froid piquant, le premier matin tout blanc, et le silence feutré des dimanches enneigés. Il reste l’idée de l’année nouvelle, la page entièrement vide à noircir à sa guise. Il reste les choses à faire évoluer, à faire changer.

Il reste la fumée au dessus des tasses de café. Il reste les écharpes échangées. Il reste les feux de cheminée. Il reste les salons qui, face au grand froid dehors, deviennent cocons.

S’en suit alors la dégringolade des températures, avec les chiffres sur les thermomètres qui perdent chaque jour en altitude. Les joues sont plus roses, les yeux plus brillants, les envies plus prononcées et les esprits plus pressés.

Parce qu’on a beau dire, mais l’impatience, ça fait bouger. Et puis il y a ces matins glacés pour nous réveiller, nous rappeler qu’il est parfois très grand d’exister.
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Ce petit conte pré-Noël est à retrouver sur Empreintes Digitales .
L'illustration est de la merveilleuse Clémence Cassells

Dimanche, 27 novembre 2011 à 10 : 43

Hier, en fin de journée glacée, je me suis rendue dans une salle de concert à Bruges. Pour un futur projet qui s'appellera Alphaβ et dont je vous reparlerai très vite, mais surtout pour mon (grand) bonheur intérieur, je suis allée interviewer et prendre quelques clichés de Maïa Vidal.
Une demoiselle aux allures de poupée, petits chaussons aux pieds et robe poudrée.
(à écouter, surtout, ici)

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Dimanche, 27 novembre 2011 à 10 : 29

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Vendredi, 18 novembre 2011 à 13 : 50


Mercredi, 16 novembre 2011 à 9 : 11

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" As-tu froid au cou? " comme message envoyé l'air de rien, hier matin.
Quelques heures plus tard elle était chez moi, son paquet sous le bras et un sourire mi-satisfait, mi-anxieux sur les lèvres. Pour mon anniversaire avant l'heure, parce qu'ici il fait glacé avant le trois janvier, deux mètres de mohair et de soie couleur taupe, quelques fils d'or, des heures de travail. Et alors que je la porte ce matin autour de mon cou, que je la sens à la fois légère et rassurante, je pense à ces belles personnes qui constituent mon entourage le plus proche.
Se sentir aux côtés de ces gens-là comme emmitouflée à l'intérieur d'une écharpe très douce et trouver ça grand, grand, immense.

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