Mardi, 5 octobre 2010 à 15 : 19

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Vendredi, 1er octobre 2010 à 17 : 28

http://orfee.cowblog.fr/images/flo1.jpg
Oh, Florence, mon amour bleu, mon train à grande vitesse; mon petit cœur à vapeur.
Le train de Florence est à la fois vif et léger, pâle et coloré. Il est accompagné d’une multitude de wagons, tant de wagons qu’ils sont indiscernables, indescriptibles, et impossibles à dénombrer.
Tout d’abord il y a la voiture mère, le premier wagon, celui qui mène le tout : le wagon amoureux. Ce wagon est immense, tant l’émotion qui l’emplit a besoin d’espace pour grandir encore. Le wagon amoureux donc; peut-être un wagon-nid, Sébastien, pour rester enlacés jours et nuits.
Ce premier wagon est à deux étages, évidemment, un seul et même wagon pour plusieurs petites âmes; un seul wagon, Sophie, Tante Thérèse, Oncle Philippe. Un seul wagon puisque Florence c’est vous, et vous, c’est Florence.
Puis, très fermement accroché au wagon meneur, le wagon amitié. Celui-là est extensible à l’infini, il s’étire et s’étire encore sans jamais s’étioler. Ici pas de première ou de seconde classe; il y a de la place pour chacun au creux des bras de Florence. A l’intérieur de ce wagon, Florence invite les petits coeurs à se saluer, se rencontrer, se serrer les mains et puis plus, si affinité. Il faut préciser que Florence affectionne particulièrement les “plus, si affinité”.
Au même niveau, le wagon famille. Ce dernier est forgé en un matériau très, très résistant. Quelque chose de l’ordre d’un métal incassable, ou d’un élastique qui bondit pour reprendre sa place. Non pas pour y confiner ses occupants, non, mais pour les ramener l’un à l’autre, leurs offrir des occasions de se retrouver, de se réunir encore, et de ne jamais oublier.
Les autres wagons se suivent sagement, cohabitent dans leurs différences.
Le wagon souvenirs aime à sonder le passé, à creuser loin, loin dans l’histoire; dans ce wagon plusieurs petits mots s’entrechoquent : pourquoi, quand, comment, raconte-moi.
Le wagon passions regroupe des centaines de protagonistes aux allures les plus variées; des peintres, des sculpteurs, des étoiles de cinéma. Tout, tout pour faire briller les yeux de Florence.
Un peu en arrière, mais bien présent : le wagon tempêtes. Le wagon des révoltes, des esclandres et des orages qui font serrer les petits poings de Florence.
Les autres wagons sont infinis et indéfinissables. Par la fenêtre de tous, on peut apercevoir une multitude de paysages: des continents, des champs, des océans. Nous appellerons ces wagons-là amour, amour, puis amour, et encore amour.
Aujourd’hui, la locomotive de Florence change de direction, mais, au fond, rien n’a vraiment changé. A la place du cliquetis des roues sur les rails règne un silence apaisant; la trajectoire de Florence s’est muée à la verticale. Et si c’est vers le ciel qu’elle se dirige, c’est qu’accrochés à sa locomotive, nous volerons encore plus haut.
Oh, Florence, mon amour bleu, mon train à grande vitesse; mon petit cœur à vapeur.

Lundi, 27 septembre 2010 à 20 : 54


Vendredi, 24 septembre 2010 à 15 : 57

Oh, Florence, mon amour bleu, mon train à grande vitesse; et ton débit de parole locomotive, et ton petit coeur à vapeur. Et ton petit coeur à vapeur. Et ton petit coeur. Et ton petit. Et ton. Et.

Jeudi, 9 septembre 2010 à 17 : 24

http://orfee.cowblog.fr/images/IMG6661.jpgC'est démesuré d'afficher mes paupières closes en taille réelle, d'offrir mon petit nez en instantané; et puis l'oreiller.

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