Lundi, 7 février 2011 à 21 : 18

On imagine pas toutes les petites fins du monde qui peuvent émaner de moi, tous ces déchirements, ces tempêtes de sentiments. On n'imagine qu'un tel désespoir puisse jaillir de ma gorge, se poser sur mes toutes petites épaules et rester là, taper des pieds, taper des poings, taper du coeur. On ne m'imagine pas livrer mes sens à la providence, manquer de perdre la raison et finalement l'offrir sans détour à qui voudra bien la prendre comme elle est. On imagine pas toutes les petites fins du monde qui peuvent émaner de moi, tous ces déchirements, ces tempêtes de sentiments.
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Mardi, 1er février 2011 à 22 : 18

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Ce soir, je suis allée écouter Alexandre Jardin pour la seconde fois.

La première, c'était il y a presque deux ans, il racontait l'amour, l'amour vu avec ses yeux de "grande personne"; là où grande personne ne veut pas non plus dire adulte. C'était sérieux, sérieux parce qu'on ne badine pas avec l'amour... C'était sérieux, oui, mais c'était aussi léger.

Ce soir, c'était tout autre chose, et derrière son regard, par ailleurs toujours aussi grand, se cachait quelque chose de l'ordre du soulagement, du soulagement blessé, celui-là même pour lequel on soupire les sourcils froncés.
Je me suis glissée dans la file pour lui dire un mot, lui faire signer son ouvrage bien sûr, et pour lui confier quelques sentiments. En attendant mon tour, j'ai ouvert une page, au hasard, et je suis tombée sur ce passage.
J'ai confié à Alexandre Jardin que ce sentiment là, ce sentiment précis me prendrait certainement un jour... Que j'y pensais souvent. Et qu'il me faisait peur. Il n'a rien dit, il a souri, s'est penché vers le paragraphe, et puis.

Follement vraie.


Lundi, 17 janvier 2011 à 14 : 33

Je crois qu'en ce moment je voudrais vivre enfermée dans cette petite boîte là, me peigner les cheveux en me regardant dans les centaines de petits miroirs en forme d'étoiles. Et puis rester là jusqu'à en être très fort imprégnée des astres; si fort qu'en sortant de mon petit refuge, je n'aurais plus besoin d'un seul reflet, d'un seul éclat pour sentir que quelque chose de grand existe et vibre à l'intérieur de moi. http://orfee.cowblog.fr/images/IMG7638.jpg

Mercredi, 12 janvier 2011 à 21 : 25

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- Le désert.
- Le désert, la somme du sable et du vide. C'est donc ça, petite, que tu vois dans ces yeux las?
- Le désert; l'immense, la chance. C'est cela que je vois dans ces yeux-là


Lundi, 3 janvier 2011 à 16 : 20

On devrait donner les âges comme des médailles, surtout pour un chiffre si grand; faire des épreuves de vie d'adulte et dire ça y est, c'est prêt, t'as le droit d'avoir vingt-trois ans. Moi depuis que j'ai été primée "dix ans", je tourne le dos au temps, je serre trop fort mon trésor entre mes doigts et le petit chiffre s'imprime sur mes paumes. Vingt-trois ans, vraiment? N'importe quoi.

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