Lundi, 7 février 2011 à 21 : 18
On imagine pas toutes les petites fins du monde qui peuvent émaner de moi, tous ces déchirements, ces tempêtes de sentiments. On n'imagine qu'un tel désespoir puisse jaillir de ma gorge, se poser sur mes toutes petites épaules et rester là, taper des pieds, taper des poings, taper du coeur. On ne m'imagine pas livrer mes sens à la providence, manquer de perdre la raison et finalement l'offrir sans détour à qui voudra bien la prendre comme elle est. On imagine pas toutes les petites fins du monde qui peuvent émaner de moi, tous ces déchirements, ces tempêtes de sentiments.
Lundi, 17 janvier 2011 à 14 : 33
Je crois qu'en ce moment je voudrais vivre enfermée dans cette petite boîte là, me peigner les cheveux en me regardant dans les centaines de petits miroirs en forme d'étoiles. Et puis rester là jusqu'à en être très fort imprégnée des astres; si fort qu'en sortant de mon petit refuge, je n'aurais plus besoin d'un seul reflet, d'un seul éclat pour sentir que quelque chose de grand existe et vibre à l'intérieur de moi.
Mercredi, 12 janvier 2011 à 21 : 25
- Le désert.
- Le désert, la somme du sable et du vide. C'est donc ça, petite, que tu vois dans ces yeux las?
- Le désert; l'immense, la chance. C'est cela que je vois dans ces yeux-là.
Lundi, 3 janvier 2011 à 16 : 20
On devrait donner les âges comme des médailles, surtout pour un chiffre si grand; faire des épreuves de vie d'adulte et dire ça y est, c'est prêt, t'as le droit d'avoir vingt-trois ans. Moi depuis que j'ai été primée "dix ans", je tourne le dos au temps, je serre trop fort mon trésor entre mes doigts et le petit chiffre s'imprime sur mes paumes. Vingt-trois ans, vraiment? N'importe quoi.