Samedi, 12 septembre 2009 à 11 : 11
Jeudi, 10 septembre 2009 à 9 : 27
Lundi, 7 septembre 2009 à 8 : 42
(Ceci est un battement de cœur qui chuchote en rythme : con.ti.nue. ...)
Mardi, 1er septembre 2009 à 8 : 19
Pensez à moi très fort.
Il y a 4 ans, j'écrivais,
Le plus étonnant dans ce prénom peu commun qu'elle possédait, c'est à quel point il évoquait une neutralité qui ne lui convenait pas. Blanche n'avait rien de conventionnel, rien d'apparent à une quelconque banalité. Si la couleur blanche avait parfois une allure insipide, elle avait inspiré ses parents au premier regard que la demoiselle jeta sur le monde. Il y avait dans ce regard une curiosité naturelle, évidente pour un nouveau né certes, mais qui frappait d'une flèche au coeur ces adultes usés par le temps, désabusés par la sensation d'avoir déjà tout vu et pire: tout vécu. Ce qui surprenait d'avantage, outre ce désir impatient de découvrir encore et encore, c'était la douceur, délicatement glissée dans ces grands yeux bleu, qui parvenait à apaiser quiconque y risquait un coup d'oeil. Plus tard, cette caresse du regard s'étendit au moindre de ses gestes. Cette douceur enchantait les gens trop hâtifs et pressés, ensorcelait le commun des mortels, et désarmait ces amoureux transis dont s'entourait Blanche à son insu. C'est qu'il y avait dans ses baisers la quiétude des certitudes, la grâce du temps arrêté, le charme du bien-être illimité. Lorsqu'on lui faisait remarquer cet atout certain, Blanche clignait des yeux, étonnée. C'était sans doute ce qui subjuguait le plus : Blanche plaçait de la douceur partout où elle le pouvait, même dans la perception d'elle même. Inconsciemment, elle volait au dessus du monde, amenait les astres aux rêveurs et apportait les rêves aux incrédules.
J'apprivoiserai le blanc, aussi.