Mercredi, 26 octobre 2011 à 14 : 08
Lundi, 12 septembre 2011 à 9 : 49
Vivre dans le petit appartement, c'est s'offrir une proximité à gauche, à droite, en haut, en bas, un partage infime de vie qui m'enchante plus que ne me dérange, un peu tous les jours. Hier soir, vers 23h30, flottait dans l'air un parfum léger de pain grillé; j'aime imaginer les horaires, les manies décalées. Lorsque je ne trouve pas le sommeil et que j'entends des pas à l'étage du dessus, ça m'apaise de savoir qu'il y a encore quelque part des petites vies qui s'agitent, que je ne suis pas la dernière à garder les yeux ouverts. La lumière du couloir est toujours allumée, c'est un peu comme si une veilleuse permanente laissait passer un filet de lumière sous ma porte d'entrée pour me bercer. Il y a eu toute cette période, aussi, où la personne de l'étage en dessous écoutait systématiquement mes mélodies préférées. Le mot sous ma porte, de mon voisin de palier, me demandant l'origine de cette musique que j'écoutais en boucle un certain soir, et puis notre amitié naissante, les provisions qu'il faisait à ma place lorsque j'étais trop enrhumée pour sortir le bout de mon nez. Son accent italien, très fort, très marqué, qui me fait me sentir en vacances quand il s'épanche au téléphone de l'autre côté de la cloison. Il y a la demoiselle du septième avec ses grands yeux clairs, et les cafés que l'on va prendre de temps en temps au bout de la rue. Le couple belgo-eurasien, aussi, et les petits plats asiatiques apportés à ma porte en surprise, de temps en temps. Le garçon du dessus, venu sauver mon radiateur agonisant, un jour de grand froid, et celui du premier étage qui rit quand je le croise, à chaque fois.
Mercredi, 24 août 2011 à 23 : 16
(les toits d'un monde roi)
Mercredi, 3 août 2011 à 11 : 11
(J'ai trop souvent fait naufrage pour n'avoir pas su dire, alors qu'il le fallait, avec des mots nouveaux, la mer que je t'offrais pour tes voyages.)