Deux été seulement que je pose mes pieds sur les bords de mer du Finistère, et me voici déjà transie de ces brumes éphémères - même les jours de grand bleu - et de ces maisons ourlées d'océan.
Ici l'on respire l'air iodé même en plein coeur de ville.
Ici le ciel se sent libre de changer constamment de couleur sans pour autant risquer d'assécher les envies, les humeurs. Les passants lèvent les yeux et, lorsqu'il fait nuageux, haussent les épaules, regardent au loin et pensent "ça va se lever". Ce devrait toujours être ainsi lorsque les jours sont trop sombres; elle va se lever la vie, elle se lève toujours.
Et si d'ici je ne connais pas l'hiver, je l'imagine doux, amer. Je pense aux plages figées, aux couvertures entremêlées, et au caramel au beurre salé.
Vendredi, 15 juillet 2011 à 23 : 48
Dimanche, 17 avril 2011 à 21 : 45
En vie -
àvie(s).
àvie(s).
Dimanche, 3 avril 2011 à 23 : 53
Un concert / un instant magique où le temps suspend son vol? Je t'invite ce soir, inattendu. Dis oui.
(j'ai dit oui)
(j'ai dit oui)
Samedi, 26 mars 2011 à 11 : 44
mon filleul aux yeux de roman.
Lundi, 21 mars 2011 à 9 : 03
"En cette après-midi qui s'étiole doucement sous les rayons du Printemps les touches de la technologie ont soufflé sur ma craie. Il n'empêche. Comme le petit poucet je n'ai pu m'empêcher de marquer mon passage. Le caillou était fort laid, je lui ai dont adjoint un peu de charme. Ne t'étonne pas si ton vestibule embaume le Printemps. A défaut de nos mots s'entrelacent quelques bourgeons".
Damien, hier après-midi.
Damien, hier après-midi.