Mardi, 29 mars 2011 à 13 : 37
Je n'ai jamais été de ces petites filles audacieuses qui, face à un éclat de voix ou a un sourcil froncé, tourne les talons en haussant les épaules. Lorsque l'on s'énerve sur moi, à grands fracas ou en silence, avec le corps entier ou juste avec les yeux, c'est toute une déferlante de sentiments qui dévalent les parcelles de mon petit corps. D'un coup ce qui avait été construit s'écroule, et cette chute, même si momentanée, entraîne avec elle des marées et des marées de tourments. Si l'on avait l'ouïe plus fine, on pourrait sans nul doute entendre le bruit des vagues et des craquements, percevoir le clapotis de l'écume de mer qui monte et qui monte jusqu'à atteindre la lisière de mes paupières.
Samedi, 26 mars 2011 à 11 : 44
mon filleul aux yeux de roman.
Mardi, 22 mars 2011 à 19 : 39
S'offrir un parfum d'enfant minuscule pour les jours qui deviennent immenses, s'habiller léger, se parfumer léger, penser léger, vivre aérien.
Ah! - et - rien.
Ah! - et - rien.
Lundi, 21 mars 2011 à 9 : 03
"En cette après-midi qui s'étiole doucement sous les rayons du Printemps les touches de la technologie ont soufflé sur ma craie. Il n'empêche. Comme le petit poucet je n'ai pu m'empêcher de marquer mon passage. Le caillou était fort laid, je lui ai dont adjoint un peu de charme. Ne t'étonne pas si ton vestibule embaume le Printemps. A défaut de nos mots s'entrelacent quelques bourgeons".
Damien, hier après-midi.
Damien, hier après-midi.