Je n'ai jamais été de ces petites filles audacieuses qui, face à un éclat de voix ou a un sourcil froncé, tourne les talons en haussant les épaules. Lorsque l'on s'énerve sur moi, à grands fracas ou en silence, avec le corps entier ou juste avec les yeux, c'est toute une déferlante de sentiments qui dévalent les parcelles de mon petit corps. D'un coup ce qui avait été construit s'écroule, et cette chute, même si momentanée, entraîne avec elle des marées et des marées de tourments. Si l'on avait l'ouïe plus fine, on pourrait sans nul doute entendre le bruit des vagues et des craquements, percevoir le clapotis de l'écume de mer qui monte et qui monte jusqu'à atteindre la lisière de mes paupières.

Identifiant/Pseudo :


Mot de passe (si vous êtes inscrit sur Cowblog uniquement)

Adresse de votre blog (facultatif) :


Adresse e-mail (facultatif) :


Commentaire :


Vous prévenir si d'autres commentaires sont ajoutés pour cet article (adresse e-mail requise)

Ne pas afficher votre adresse e-mail à l'auteur du blog



Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.