Mardi, 15 novembre 2011 à 10 : 09

Samedi matin, sous les toits parisiens,
Luciole s'emmitouflait de bleu (bleu, bleu) derrière mon objectif attendri / ébloui.
En attendant la suite des photos & des mélodies, il y a sa voix toute douce à écouter encore et encore, ici.
 
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Dimanche, 6 novembre 2011 à 9 : 14


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Samedi, 5 novembre 2011 à 10 : 57

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- La thérapie du drap de lit -
Se réveiller le cœur tout chiffonné après une nuit entière à avoir fait semblant de dormir, alors que sous les paupières milles histoires se jouent encore et que tout le monde dort, dehors.
Retirer les draps de cette nuit mensongère, la remplacer par un tissu doux, très doux, et se trimballer toute la journée avec en poche une idée comme grande alliée : celle de s'y glisser, doucement, le soir venu, et de sentir à travers le coton quelques restes de Printemps comme invitation.

Mercredi, 26 octobre 2011 à 14 : 08


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Bientôt, ici.

Lundi, 12 septembre 2011 à 9 : 49

Vivre dans le petit appartement, c'est s'offrir une proximité à gauche, à droite, en haut, en bas, un partage infime de vie qui m'enchante plus que ne me dérange, un peu tous les jours. Hier soir, vers 23h30, flottait dans l'air un parfum léger de pain grillé; j'aime imaginer les horaires, les manies décalées. Lorsque je ne trouve pas le sommeil et que j'entends des pas à l'étage du dessus, ça m'apaise de savoir qu'il y a encore quelque part des petites vies qui s'agitent, que je ne suis pas la dernière à garder les yeux ouverts. La lumière du couloir est toujours allumée, c'est un peu comme si une veilleuse permanente laissait passer un filet de lumière sous ma porte d'entrée pour me bercer. Il y a eu toute cette période, aussi, où la personne de l'étage en dessous écoutait systématiquement mes mélodies préférées. Le mot sous ma porte, de mon voisin de palier, me demandant l'origine de cette musique que j'écoutais en boucle un certain soir, et puis notre amitié naissante, les provisions qu'il faisait à ma place lorsque j'étais trop enrhumée pour sortir le bout de mon nez. Son accent italien, très fort, très marqué, qui me fait me sentir en vacances quand il s'épanche au téléphone de l'autre côté de la cloison. Il y a la demoiselle du septième avec ses grands yeux clairs, et les cafés que l'on va prendre de temps en temps au bout de la rue. Le couple belgo-eurasien, aussi, et les petits plats asiatiques apportés à ma porte en surprise, de temps en temps. Le garçon du dessus, venu sauver mon radiateur agonisant, un jour de grand froid, et celui du premier étage qui rit quand je le croise, à chaque fois.

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