Plus encore que les jours de fêtes de fin d’année, j’aime la période qui les précède de peu, celle qui indique que l’on y est presque, presque… Mais pas encore.
Le jour s’éteint de plus en plus jeune, et, comme pour compenser l’absence chaque fois plus précoce d’éclairage naturel, la ville s’habille de lumières par-ci, par là.
Il ne fait jamais moins noir que lors de ces soirs-là.
Il y a des astres qui clignotent en haut, en bas, dehors, parfois même à l’intérieur des maisons ; on s’autorise à laisser le tout en veilleuse permanente même lorsque chacun, de son côté, a fermé les paupières. C’est la saison.
Il existe aussi ceux qui se sentent forcés, ceux qui maugréent contre les étalages de Noël dans les supermarchés. Ceux là, sans doute, ne s’impatientent pas. Mais il reste le froid piquant, le premier matin tout blanc, et le silence feutré des dimanches enneigés. Il reste l’idée de l’année nouvelle, la page entièrement vide à noircir à sa guise. Il reste les choses à faire évoluer, à faire changer.
Il reste la fumée au dessus des tasses de café. Il reste les écharpes échangées. Il reste les feux de cheminée. Il reste les salons qui, face au grand froid dehors, deviennent cocons.
S’en suit alors la dégringolade des températures, avec les chiffres sur les thermomètres qui perdent chaque jour en altitude. Les joues sont plus roses, les yeux plus brillants, les envies plus prononcées et les esprits plus pressés.
Parce qu’on a beau dire, mais l’impatience, ça fait bouger. Et puis il y a ces matins glacés pour nous réveiller, nous rappeler qu’il est parfois très grand d’exister.
Le jour s’éteint de plus en plus jeune, et, comme pour compenser l’absence chaque fois plus précoce d’éclairage naturel, la ville s’habille de lumières par-ci, par là.
Il ne fait jamais moins noir que lors de ces soirs-là.
Il y a des astres qui clignotent en haut, en bas, dehors, parfois même à l’intérieur des maisons ; on s’autorise à laisser le tout en veilleuse permanente même lorsque chacun, de son côté, a fermé les paupières. C’est la saison.
Il existe aussi ceux qui se sentent forcés, ceux qui maugréent contre les étalages de Noël dans les supermarchés. Ceux là, sans doute, ne s’impatientent pas. Mais il reste le froid piquant, le premier matin tout blanc, et le silence feutré des dimanches enneigés. Il reste l’idée de l’année nouvelle, la page entièrement vide à noircir à sa guise. Il reste les choses à faire évoluer, à faire changer.
Il reste la fumée au dessus des tasses de café. Il reste les écharpes échangées. Il reste les feux de cheminée. Il reste les salons qui, face au grand froid dehors, deviennent cocons.
S’en suit alors la dégringolade des températures, avec les chiffres sur les thermomètres qui perdent chaque jour en altitude. Les joues sont plus roses, les yeux plus brillants, les envies plus prononcées et les esprits plus pressés.
Parce qu’on a beau dire, mais l’impatience, ça fait bouger. Et puis il y a ces matins glacés pour nous réveiller, nous rappeler qu’il est parfois très grand d’exister.
Ce petit conte pré-Noël est à retrouver sur Empreintes Digitales .
L'illustration est de la merveilleuse Clémence Cassells.