Assez traîné, mon Orfée, dans tes ailleurs inatteignables, tes maisons en papier qui s'envolent lorsque toi, tu restes là. Te voilà assise, les jambes croisées et le nez en l'air dans ton palais à toi. Les murs de ton monde n'existent pas. Ton chez toi, il est illimité, il est déclinable sous toutes ses formes. Tu habites un désert. Tu habites un château. Tu habites la mer. Tu habites le ciel. Profites-en à ta guise, étends tes bras d'un bout à l'autre, étale de la peinture, hurle, chuchote, ferme les yeux, ouvre les bras, décide de tes frontières à la craie. Cet espace là, il est à toi.
Mercredi, 12 août 2009 à 20 : 16
Secret(s)
Par melie le Mardi, 20 juillet 2010 à 13 : 11
Je suis touchée par ta poésie, tes mots et toute ta délicatesse..
Par Vendredi, 1er octobre 2010 à 17 : 39
le Purement doux, frais, j'adore. Bonne continuation.
Et vos semelles de vent?
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