Mardi, 2 août 2011 à 21 : 38

Il y a ce parfum de pluie agonisante sur l'asphalte brûlant, celui dont on ne sait plus si on l'a un jour aimé. Et elle nous prend au nez, cette eau de chaleur, elle nous prend au nez avant d'effleurer le sol un instant puis de s'évanouir dans un jet de fumée silencieuse. Elle pleure, peut-être, la pluie, de si peu d'incidence sur les températures du ciel, des corps et des coeurs, d'une si mince influence sur les cheveux à découvert des demoiselles. Il y a ce parfum de pluie agonisante sur l'asphalte brûlant, cette odeur de larme tremblante dans l'été ambiant.

Par http://www.cb31informatique.fr le Mardi, 28 juin 2016 à 5 : 40
On ne peut pas dire non aux regards-papillons de Cléo.
 

Et vos semelles de vent?









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