Luz, monstre confirmé. Luz fait enrager le monde avec les interrupteurs ; Il les éteint, les allume, les éteint et les allume encore à toutes les heures. Luz est le roi des lumières, le guerrier de l’obscur et du clair. Ce qu’il aime par dessus tout, c’est entendre le carillon de l’ampoule qui s’éveille, et le grésillement de celle qui s’éteint pour l’éternité. Mais Luz a surtout le pouvoir d’éclairer les cœurs, d’ajouter de petites lueurs aux passants de toutes les humeurs.
Cléo, monstre en devenir. Cléo a le sourire large et les idées malicieuses ; ce sont ses battements de cils ses armes les plus redoutables. Cléo cligne ses paupières tellement vite qu’elle entraine avec elle des vents puissants, des tempêtes d’amour qui balaient toutes les bêtises, même celles immenses, immenses comme des maisons. On ne peut pas dire non aux regards-papillons de Cléo.
Blume, monstre professionnel. Blume se cache à longueur de journée, il est tellement fin et minuscule qu’il peut se dissimuler derrière n’importe quoi : un mur, une carotte, un confetti. Blume n’est jamais là et à la fois il est partout, et si il existe si bien en tant que monstre, c’est sans doute parce que, où qu’il soit, il existe des gens qui l’aiment et qui auront toujours envie de le retrouver.
Comment vas-tu jolie Victoire ?
Et Orfée ?