Mercredi, 8 septembre 2010 à 22 : 16
6 Coins d'Horizon
Lundi, 16 août 2010 à 12 : 25
Je voudrais le ciel blanc comme les paumes de toutes les mains, blanc-incertain, blanc-rose, rouge, mauve, un blanc variant avec le chaud le froid et les frissons d'amour.
Je voudrais que les arbres se pensent toujours en Automne, qu'ils ne s'éveillent qu'à la chute de leur dernière feuille et retombent en Automne, encore: que se réveillent les couleurs; que l'on tombe en saison comme on tombe amoureux, comme on tombe des nues.
Etre Printemps de toi, être fou d'Hiver, être trempé d'Eté.
Je voudrais des jardins d'intérieur, ou suspendus mais alors à l'envers, un plafond de gazon et un plancher nuageux; dénicher l'éclaircie entre les lattes de bois, souffler sur les pissenlits la tête en bas.
Je voudrais des yeux rieurs à la couleur jaune pâle, une sorte de soleil doux pour tout réchauffer d'un regard, posséder ses propres rayons et décider des trajectoires; qu'il suffisse alors de fermer les paupières pour éteindre la lumière.
Good Morning Sunshine.
Je voudrais que les arbres se pensent toujours en Automne, qu'ils ne s'éveillent qu'à la chute de leur dernière feuille et retombent en Automne, encore: que se réveillent les couleurs; que l'on tombe en saison comme on tombe amoureux, comme on tombe des nues.
Etre Printemps de toi, être fou d'Hiver, être trempé d'Eté.
Je voudrais des jardins d'intérieur, ou suspendus mais alors à l'envers, un plafond de gazon et un plancher nuageux; dénicher l'éclaircie entre les lattes de bois, souffler sur les pissenlits la tête en bas.
Je voudrais des yeux rieurs à la couleur jaune pâle, une sorte de soleil doux pour tout réchauffer d'un regard, posséder ses propres rayons et décider des trajectoires; qu'il suffisse alors de fermer les paupières pour éteindre la lumière.
Good Morning Sunshine.
Samedi, 5 juin 2010 à 20 : 54
Oh, bien sûr ce n'est pas grand chose, tout au plus une douzaine de paillettes éparpillées sur le bout de mon nez et le rose de mes joues. Et même si, rationnellement, ce n'est rien de plus qu'une histoire de capital soleil fatigué et de peau en danger, j'aime à me dire que ce que l'on veut très fort arrive toujours un jour, même si souhait infime aux yeux du ciel. Je devais avoir cinq ans et je serrais mes petits poings contre mes hanches, essuyant l'échec de l'énième tentative de pigmenter ma peau avec un crayon à maquiller.
On passe au vœu suivant?
Samedi, 29 mai 2010 à 15 : 44
C'était il y a une poignée de semaines, j'étais assise à une table d'un restaurant Italien, il faisait doux dehors. Une demoiselle est venue prendre notre commande, j'ai levé les yeux vers elle et j'ai presque sursauté. Elle avait le visage constellé d'un million de taches de rousseur, des yeux couleur ciel et un sourire large comme la traversée du monde. Je me suis dit "elle est lumineuse". Juste ça, pas une exclamation de plus au creux de mon esprit. Pas jolie, pas grande, fine, juste : Lumineuse. Elle a tourné les talons, je me suis retournée vers la personne assise en face de moi, et j'ai chuchoté "on dirait un soleil". Elle a hoché la tête d'un air entendu, a répondu "oui, exactement !" ... Alors je me suis dit qu'il fallait absolument le lui signifier. Avant de m'en aller, j'ai glissé, entre deux billets et quelques pièces, un papier plié en quatre. "Vous êtes lumineuse, mademoiselle"; je n'allais pas choisir d'autres mots. J'ai signé par un soleil et je suis sortie aussitôt, comme de peur d'être prise en faute de compliment offert trop gratuitement.
Et je crois que j'ai trouvé ça grand, de laisser un peu de bonheur anonyme sur la table d'un restaurant.
Et je crois que j'ai trouvé ça grand, de laisser un peu de bonheur anonyme sur la table d'un restaurant.